Ces fascinants Indiens

Par Sylvie Pépin le  sous Aventures

Ce qui frappe immédiatement quand on débarque en Inde, c’est combien ça grouille de vie et à quel point ce monde-là nous interpelle et nous touche – littéralement. Le sous-continent a beau avoir été foulé par des étrangers depuis la nuit des temps, le touriste qui y met les pieds fait encore aujourd’hui l’objet d’une curiosité qui déroute tant elle peut être insistante. La foule peut être intimidante, que ce soit seulement par le regard, et la société indienne est par définition un monde brutal. Il suffit pourtant d’un namasté ou d’un beau sourire pour nous faire craquer et pour faire fondre les appréhensions.

 

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Je travaille pour le compte d’Explorateur depuis bientôt 15 ans, surtout en Inde. Pour moi, et au risque de faire cliché, le fait d’aller à la rencontre des gens est un aspect fondamental du voyage. L’Inde ne se résume pas à l’addition de ses sites touristiques. Si bien qu’avec le temps, je me suis fait là-bas de très bons amis qui considèrent d’office que les gens qui voyagent avec moi sont aussi leurs amis.

Car les Indiens sont craquants et rieurs. Un dicton veut que l’étranger en Inde soit un envoyé de Dieu et qu’il faille l’accueillir comme s’il était Dieu lui-même. C’est dire combien les Indiens nous font sentir importants.

Parmi mes amis indiens, il y a Sushil, dans la «ville rose» de Jaipur. Cheffe de famille et amie de longue date, elle prépare pendant des jours dans son mortier de marbre de Makrana ses fabuleux mélanges d’épices (masalas) en vue du repas qu’elle se fait toujours un honneur d’offrir aux voyageurs d’Explorateur pour le simple plaisir de les voir heureux.

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Il y aussi Hussein, chamelier du désert du Thar. Jovial comme pas un malgré l’extrême dureté de la vie des peuples du désert. Il nous amuse le soir avec ses sérénades sur la dune, sur fond de ruminations de dromadaires. Il nous réveille le matin avec un café chaud, et le Nescafé ne vous aura jamais paru aussi bon. La brève saison touristique terminée, Hussein survit en allant travailler au goudronnage des routes pour la municipalité.

Il y a tant d’autres amis dont je n’ai pas le temps de vous parler ici et que l’on découvre au fil du trajet. On repart de l’Inde abasourdi par l’extraordinaire expérience humaine que l’on a vécue et avec le sentiment qu’on n’a fait qu’effleurer un monde d’une complexité indécodable.

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Par Sylvie Pepin